Parachutistes des Forces Françaises Libres 2
1er Drapeau non officiel mais règlementaire remis aux 2 Bataillons d'Infanterie de l'Air SAS (3è et 4è) le 11 mai 1944 à Edimbourgh. Il est gardé par le 4ème BIA. C'est ce Drapeau qui recevra (le 11 novembre 1944) à Paris la Croix de Compagnon de la Libération ainsi que les Décorations et la Fouragère Rouge. (2ème RCP)De "Marcus" complèté par "Jojo78"
"Monsieur le Maréchal, vos parachutistes sont les meilleurs du Monde, ce sont mes généraux qui me l'ont dit"
Si sur Samwest tout se passe bien, sur Dingson, le Stick Marienne est accroché par l'ennemi (des russes blancs),
Le Caporal Bouétard est tué.
IL EST LE PREMIER SOLDAT ALLIÉ TOMBÉ DANS L'OPÉRATION DU 6 JUIN 1944
*B.I.A. Bataillon d'Infanterie de l'Air
La jeunesse d'Émile Bouétard
Émile Bouétard naît le 4 septembre 1915, dans une famille très modeste, au hameau de la Gerdrie à Pleudihen, dans les Côtes-du-Nord. Il est le sixième enfant d'une famille de sept.
Il fait ses études primaires à l'école publique de Pleudihen et décroche son certificat d'études, en juin 1928. Il a douze ans et demi et, pour lui, les études sont terminées. Il est engagé quelques mois dans une ferme et, puisque son frère Jean a pris la mer, il fait de même.
A treize ans et cinq mois, Émile est "Inscrit provisoire" au quartier maritime de Dinan. Il embarque à Brest, le 2 février 1929, comme mousse, sur le vapeur Madeleine; puis sur le cargo Ostrevent. A la fin du mois de juin 1931, Émile est engagé par la "Compagnie Générale Transatlantique" et embarque au Havre sur le cargo Caraïbe, puis sur le cargo mixte Washington. Comme il a passé ses seize ans, il navigue cette fois dans la fonction de novice. Émile naviguera dans la fonction de matelot à partir du 8 juin 1934.
Le service militaire - La mobilisation
Émile Bouétard, débarqué du Washington, le 26 août 1935, a maintenant vingt ans et est appelé sous les drapeaux. Il embarque à Lorient sur le torpilleur d’escadre Frondeur comme matelot. A partir du 1er septembre 1936, il embarque sur le contre-torpilleur Vauban. Libéré du service militaire, après avoir passé trente mois dans la marine nationale, il rejoint ses foyers le 17 mars 1938. Il retrouve son ancienne compagnie et embarque successivement sur le Floride, fait un cours séjour sur le paquebot Normandie, navigue sur le Louisiane, le Wisconsin, encore sur le Floride…
En août 1939, les événements se précipitent en Europe. La France et la Grande-Bretagne déclarent la guerre à l’Allemagne le 3 septembre. Mobilisable et ayant reçu sa feuille de route, Émile rejoint le 2ème dépôt des équipages de la flotte, à Brest, le 29 novembre. Il reste un mois à Brest, avant d’être affecté comme matelot gabier sur le pétrolier Garonne. Il débarque de la Garonne le 14 mars 1940 et rejoint le 2ème dépôt de Brest avant d’être affecté à la base française de Beyrouth, à partir du 1er mai.
L'armée allemande a envahie la France, le maréchal Pétain a demandé l'armistice. Le 20 août 1940, Émile est de retour en métropole. Il est démobilisé le 27 septembre et retrouve sa famille alors que Pleudihen est occupé par les Allemands depuis le mois de juin.
L'engagement
Toute l’année 1941, Émile séjourne à Pleudihen, travaillant dans les fermes.
Pleudihen étant proche du « Festung Saint-Malo », les Allemands y sont en nombre. Émile ronge son frein en croisant l’occupant. Il n’accepte pas la défaite de la France et refuse l’occupation. Il connaît l’appel du général de Gaulle et, au fil des mois, sa conviction de rejoindre les Forces Françaises Libres, s’affermit. Il contacte son ancienne compagnie de navigation et réussit à obtenir un laissez-passer en zone libre pour gagner Marseille. Le samedi matin 24 janvier 1942, il quitte sa maison familiale et gagne Marseille par le train. Il ne reverra jamais les siens...
De Marseille, il rejoint Casablanca et embarque sur le paquebot De La Salle. Le 3 avril, il est muté sur le cargo mixte Ile de Ré en partance pour les Etats-Unis. Le 8 novembre 1942, le navire étant en escale à La Nouvelle Orléans, Émile "déserte" le bord avec l'intention de rejoindre l'Angleterre. Après un long périple, il arrive en Grande Bretagne le 13 avril 1943, un an après avoir quitté Pleudihen.
Dès son arrivée en Grande-Bretagne, Émile est conduit à Londres, à la Royal Victoria Patriotic School, passage obligé de tous les volontaires venus de l’étranger pour continuer la lutte. Il reste à Patriotic School quelques temps avant d’être dirigé au centre d’accueil des Français de Pembroke Lodge. Le mardi 23 février 1943, il se rend au bureau de recrutement des « Forces Françaises Libres » (F.F.L.) et signe son engagement. Apprenant que l'on cherche des volontaires parachutistes, il s'engage dans les « Forces Aériennes Françaises Libres » (F.A.F.L.) deux jours plus tard, le 25 février.
« J’ai pris ce métier parce qu’il est plein d’imprévus. J’espère être des premiers à débarquer dans mon cher pays que j’aime tant et qui est toujours sous le joug de ces barbares ».
L'entraînement
Émile Bouétard rejoint donc l’Infanterie de l’Air à Camberley, au camp d'Old Dean. Le lieutenant Pierre Marienne, qui arrive à la même époque à Camberley, prend le commandement d’une nouvelle section. Marienne veut créer une section d’élites et choisit très sévèrement ses hommes parmi les volontaires les plus déterminés. Émile Bouétard est un des premiers parachutistes à être admis dans sa section. En avril 1943, Emile est envoyé en stage à l’école de la 1ère Brigade Indépendante de Parachutistes Polonais à Largo, au sud-est de l’Écosse. Là, il reçoit une préparation au Brevet de Parachutiste.
Après quinze jours d’instruction, les élèves parachutistes rejoignent la Parachute Training School de Ringway, près de Manchester. Après une courte instruction au sol, Émile fait son premier saut à partir d'un ballon captif, puis plusieurs autres sauts à partir d'un avion, de jour et de nuit. Ayant réussi tous les sauts réglementaires, Émile et ses camarades sortent Brevetés Parachutistes de l’école de Ringway, à la mi-mai 1943.
A la mi-juin, il part en stage de Commando, pour cinq semaines, près de Fort William en Écosse. L'entraînement a lieu à Inverlocky, à l'Allied Special Training Center, au sud du mont Ben Venis. « En ce moment, je suis en ... (censure) dans un camp d'entraînement spécial. La vie y est très dure... », écrit-t-il le 19 juin à une amie de Casablanca.
Le 13 juillet, il est de retour à Camberley. A la fin de son stage de commando, Émile Bouétard s’était blessé à l’épaule gauche. Il n’en avait rien dit jusqu’à ce que la douleur devienne insupportable. La blessure est suffisamment sérieuse pour qu’il soit admis à l’hôpital.
Le 13 août, après deux longues semaines d’hospitalisation, Émile retourne au camp de Camberley. Néanmoins, comme son épaule n’est pas tout à fait consolidée, il ne participe pas aux exercices d’entraînement de sa section.
Enfin, des jours meilleurs s’annoncent. La section Marienne est prévue partir s’entraîner à Sherburn in Elmet, dans le Yorkshire. Quitter le camp de Camberley n’est pas pour déplaire à Émile Bouétard et malgré sa blessure qui n’est pas tout à fait guérie, il fait l’impossible pour être du voyage en espérant qu’il pourra suivre le stage qu’il sait très exigeant. Le training à Sherburn est difficile, souvent risqué, mais captivant. Pour la première fois, les parachutistes français ont à leur disposition les moyens qui leur faisaient défaut. Les Marienne's Boys ne s’en privent pas et se portent toujours volontaires pour participer aux nouveaux essais. Émile apprécie au fil des jours son retour dans l'action. Le samedi 23 octobre 1943, il est l’un des vingt parachutistes français qui établissent le record du monde de vitesse de saut, en groupe, détenu jusqu’alors par les Américains. A partir d’un Douglas, les Français s’éjectent en 7 secondes 5/10 et atterrissent sur 425 yards (389 mètres).
Le 7 décembre 1943, le stage à Sherburn prend fin et Émile rejoint ses nouveaux quartiers à Cupar.
Le 11 janvier 1944. Les deux bataillons français (3ème et 4ème B.I.A.) sont intégrés à la S.A.S. Brigade du brigadier McLeod, rattachée aux troupes aéroportées britanniques du 1st Airborne Corps du général Browning.
A la fin du mois de janvier 1944, les deux bataillons rejoignent le camp de Cumnock, au sud d’Auchinleck, en Écosse. Là, Émile suit un entraînement de commando très spécifique, celui des S.A.S.. Les hommes sont constamment sur le terrain et dorment la plupart du temps à la belle étoile. Nous sommes au mois de février, les conditions météorologiques sont rudes, mais Émile ne se plaint pas.
Émile Bouétard ressent à nouveau une douleur à l’épaule. Son ancienne blessure se réveille. Il poursuit malgré tout son entraînement en retardant au maximum son passage à l’infirmerie ; mais, il ne peut pas continuer son entraînement dans cet état. A la mi-février, il est admis à l’hôpital de Ballochmyle, à une dizaine de kilomètres au nord-ouest de Cumnock ; puis il est hospitalisé dans un hôpital canadien de la région de Londres, pour y subir des examens approfondis.
Enfin, le 1er avril 1944, Émile Bouétard, guéri, est de retour au camp de Cumnock. Il est à nouveau confronté au rude climat de l’Écosse.
Les derniers préparatifs
Le 22 avril 1944, le général Montgomery confirme que la S.A.S. Brigade sera engagée dans les premiers, le jour J. A la fin du mois de mai, les hommes du 4ème Bataillon apprennent qu’ils vont quitter l’Ecosse. Le dénouement tant attendu est imminent. Émile fait ses adieux à ses amis britanniques.
Le samedi 27 mai 1944, le 4ème Bataillon est transporté par train vers la base de Fairford, dans le Gloucestershire. Les parachutistes y sont maintenus au secret, avec interdiction de communiquer avec l’extérieur.
Le jeudi 1er juin, le commandant Bourgoin annonce la mission à ses officiers. Quatre sticks précurseurs, aux ordres des lieutenants Marienne, Déplante, Botella et Deschamps, seront parachutés en Bretagne dans la nuit précédant le débarquement. Ils devront prendre contact avec la Résistance et créer des bases pour recevoir, dans les jours suivants, les renforts nécessaires pour fixer les troupes allemandes stationnées en Bretagne, afin de les empêcher de faire mouvement vers la zone du débarquement. Les sticks de Pierre Marienne, nom de code « Pierre 1 » et de Henri Déplante, nom de code « Pierre 2 », sont chargés de créer la base « Dingson », près de Saint-Marcel, dans le Morbihan. Les sticks d’André Botella, nom de code « Pierre 3 » et de Charles Deschamps, nom de code « Pierre 4 », sont chargés de créer la base « Samwest », près de Locarn, dans les Côtes-du-Nord. Le lieutenant Pierre Marienne choisit parmi ses meilleurs hommes, en qui il a une confiance absolue, les parachutistes qui sauteront avec lui en Bretagne. Trois radios du bataillon accompagneront le stick. Émile Bouétard apprend qu’il est retenu pour accompagner son chef. Il a réussi à être des premiers ! En un éclair, il revoit son départ de Pleudihen le 24 janvier 1942, son évasion aux Etats-Unis, son engagement. Tout ce « dur travail » d’une année dans les camps d’entraînement, enfin récompensé. Le parachutage est prévu pour le soir du 4 juin et le débarquement, le 5 juin à l’aube sur les côtes normandes.
Le soir du dimanche 4 juin, les parachutistes sont conduits en camions à l’aérodrome pour le grand départ. Les hommes embarquent dans les deux avions chargés de les transporter en Bretagne. Quelques minutes passent quand l’ordre est donné de quitter l’avion et de rejoindre le camp. L’opération est reportée en raison de la mauvaise météo. Le débarquement aura lieu le 6 juin.
A Fairford, il est 21 heures, ce lundi 5 juin 1944. Le lieutenant Pierre Marienne regroupe ses hommes : le sergent-chef Loïc Raufast, les caporaux Émile Bouétard et François Krysic, le 1ère classe Jean Contet et les radios Pierre Etrich, Louis Jourdan et Maurice Sauvé. Ils sont rejoints par le capitaine S.O.E. André Hunter-Hue qui est, lui aussi, du voyage. Sur le tarmac, à bord de deux quadrimoteurs Short Stirling, les équipages se préparent à transporter vers la Bretagne les trente-cinq premiers parachutistes du Jour J. Les sticks de Botella et de Marienne embarquent dans le premier avion, les sticks de Déplante et de Deschamps embarquent dans le second. C’est par mesure de sécurité qu’un stick de chaque objectif embarque dans un même avion. Si l’un des avions était abattu, les deux bases pourraient être créées, même avec un effectif réduit. Les deux quadrimoteurs s’ébranlent, roulent sur le tarmac, s’engagent sur la piste, prennent de la vitesse et décollent. A Fairford, il est environ 23h00, soit 21h00, heure solaire.
Le combat
Une heure et trente minutes de vol pour atteindre la première dropping zone de Saint-Ugat.
Soudain, le dispatcher ordonne : « prepare for action ! ». Le stick de Marienne est le premier à sauter. « Action stations ! » ; cet ordre du dispatcher, maintes fois entendu par Émile, à une consonance particulière tout à coup. Le moment tant attendu arrive. L’avion a ralenti et vole maintenant à très basse altitude (100 m). Enfin, l’ordre « go ! » est donné. Il est environ 22h35, heure solaire. Tout se passe très vite, l’officier S.O.E. pousse une malle d’osier devant lui et disparaît dans la nuit. Suivent : Marienne, Raufast, Jourdan, Etrich, Sauvé et Krysic. Émile, à son tour, s’élance dans le vide, suivi aussitôt par Contet .
Le stick a été largué à deux kilomètres plus au nord-est que prévu, dans l’ouest de Plumelec, sur les terres du hameau Le Halliguen. En fait, pas très loin de la DZ prévue de Saint-Ugat, l’erreur n’est pas importante. Seulement, les renseignements britanniques ignoraient que, sur la proéminence située immédiatement au sud du bourg de Plumelec (164 mètres d’altitude), le moulin de la Grée sert d’observatoire aux Allemands. L'alerte est donnée.
Au sol, les parachutistes se regroupent rapidement. Le matériel est récupéré, mais il manque la « malle » du capitaine André Hunter-Hue, contenant 100.000 francs et son uniforme. Le « capitaine André » a sauté en tenue civile car il est chargé de faire la liaison avec la résistance locale. Pierre Marienne ordonne à Émile Bouétard de rester sur place pour couvrir les radios, pendant que lui-même et le reste du groupe partent à la recherche de la malle.
Une demi-heure après avoir touché le sol, le groupe d’Émile Bouétard est assailli par un détachement de « Russes blancs », surgissant à travers les champs du secteur nord. S’apercevant de la situation, Émile s’éloigne d’une quinzaine de pas pour couvrir les deux radios. Couché à l’abri d’un tronc d’arbre, il distingue l’ennemi dans la pénombre et engage le combat. Il vide un premier chargeur et réapprovisionne rapidement. Il s’aperçoit tout de suite que le combat est inégal, mais l’action va permettre à son chef de s’échapper.
Marienne, Hunter-Hue, Contet, Raufast et Krysic ont également repéré l’ennemi. Eux aussi se rendent vite compte que l’ennemi est supérieur en nombre et en moyens et décrochent avant d’être encerclés, afin de ne pas compromettre la mission.
Émile et les trois radios restent seuls, face à la horde qui déferle de toute part. Émile tire sans discontinuer. Il se bat avec rage. Repéré, les balles l’entourent. Débordé par la horde ennemie, Émile se lève pour tirer avec plus d’efficacité. Une rafale l’atteint à l’épaule. Sa Sten lui échappe des mains. Il s’écroule. En se traînant au sol, il tente de rejoindre ses compagnons, souffrant en silence. Pendant ce temps, les trois radios vident leurs derniers chargeurs et lancent leurs grenades sur l’ennemi. Jourdan, le plus éloigné, est capturé le premier et les deux autres compagnons d’Emile, encerclés et à cours de munitions, se rendent. Le combat a duré moins de vingt minutes.
Les prisonniers, sous la menace d’armes automatiques, sont fouillés avec une grande brutalité, attachés avec les suspentes des parachutes et dépouillés de tous ce qu’ils ont sur eux. Émile appelle à l’aide ; des « Russes blancs » se déplacent vers lui et l’un d’eux le retourne d’un coup de botte et l’assassine en lui logeant une rafale dans la tête. Il est environ 23h30 heure solaire, à Plumelec, ce lundi 5 juin 1944. Il est environ 1h30 pour les Alliés, ce mardi 6 juin 1944.
François Souquet
Le caporal Emile BOUETARD est à droite, sur cette photo
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Brevet Parachutiste Polonais et FFL par "ERTA"
Voici le Brevet Para Polonais comme l'a reçu à l'époquele Capitaine Coulet
et son certificat
François Coulet, comme la plupart des premiers para FFL il est passe par Largo et
Hardwick Camberley , stage n°45 ou il obtient le Brevet Para Polonais
N°1681 ( les instructeurs appartiennent a la futur 1SBS de SOSABOWSKI ) .
Ce sont 243 Brevets Polonais qui furent remis aux parachutistes Français de 1942 a 1944 , leur numéros vont de 1201 a 3475 . Tout comme plus tard avec les
« Plaques a vélos » Française la numérotation des brevets ne suit pas un ordre croissant , car la série 2900 fut remise avant la série 2300 .
Furent brevetés Polonais les paras de l’infanterie de l’Air , les Agents du B.C.R.A et La Section F du SOE
Voici le nombre de Brevets " distibués " aux étrangers , source anciens du 1 SBS ;
Francuzi - 244, Norwegowie - 168, Brytyjczycy - 69, Belgowie - 4, Holendrzy - 4, Amerykanie - 3, Czesi - 2.
Francais 244 , Norvegien 168 , Britannique 69 , Belge 4 , Hollandais 4 , Americain 3 et Tcheque 2 .
Je vais donner des infos sur les paras formés en Angleterre en 1941 . Sachant que les autres volontaires qui se sont battus en Orient ont été formé par les SAS Anglais et portent le Brevet SAS ( plus les autres brevets Para fabriqués en Syrie) .
Entre 1942 et août 1943, les volontaires français reçoivent une préparation au saut et un entraînement physique dés plus poussé à l'Ecole TAP de la 1ère Samodzielna Brygada Spadochronowa Polonaise basé à Largo en Ecosse , surnommée " La cage aux singes ". voici les numeros des stages ou furent brevetés tous les Français tous services confondus .
Stage 30 Stage 32 Stage 38 Stage 40 Stage 43 Stage 45 Stage 46 Stage 49 Stage 50 Stage 51 Stage 54 Stage 55 Stage 57 Stage 58 Stage 61 Stage 60 Stage 64 Stage 67 Stage 68
A partir d'août 1943, ce sont les Britanniques qui commencent à prendre en charge eux-mêmes la formation des volontaires qui sont alors dirigés vers Hardwick . Ce stage dure une quinzaine de jours puis est ensuite suivi du stage Para à l'ecole des TAP Britannique de Ringway ou les Français reçoivent le Brevet Britannique
Comme l'a dit Patrick : Il est censé être remplacé a partir de 1943 par le Brevet parachutiste FFL .
Voir certaine photos du Caporal Emile BOUETARD
http://pagesperso-orange.fr/FrancoisSouquet/page4.html
Le Capitaine François Coulet a reçu lui le Brevet Polonais N° 1681 durant le stage N°45 .
Stage à Ringway du 3 au 15 octobre 1942. Brevet Polonais délivré le 6 novembre 1942 .
Ce sont 243 Brevets Polonais qui furent remis aux parachutistes Français de 1942 a 1944 , leur numéros vont de 1201 a 3475 . Tout comme plus tard avec les
« Plaques a vélos » Française la numérotation des brevets ne suit pas un ordre croissant , car la série 2900 fut remise avant la série 2300 .
Furent brevetés Polonais les paras de l’infanterie de l’Air , les Agents du B.C.R.A et La Section F du SOE
Voici le nombre de Brevets " distibués " aux étrangers , source anciens du 1 SBS ;
Francuzi - 244, Norwegowie - 168, Brytyjczycy - 69, Belgowie - 4, Holendrzy - 4, Amerykanie - 3, Czesi - 2.
Francais 244 , Norvegien 168 , Britannique 69 , Belge 4 , Hollandais 4 , Americain 3 et Tcheque 2 .
Je vais donner des infos sur les paras formés en Angleterre en 1941 . Sachant que les autres volontaires qui se sont battus en Orient ont été formé par les SAS Anglais et portent le Brevet SAS ( plus les autres brevets Para fabriqués en Syrie) .
Entre 1942 et août 1943, les volontaires français reçoivent une préparation au saut et un entraînement physique dés plus poussé à l'Ecole TAP de la 1ère Samodzielna Brygada Spadochronowa Polonaise basé à Largo en Ecosse , surnommée " La cage aux singes ". voici les numeros des stages ou furent brevetés tous les Français tous services confondus .
Stage 30 Stage 32 Stage 38 Stage 40 Stage 43 Stage 45 Stage 46 Stage 49 Stage 50 Stage 51 Stage 54 Stage 55 Stage 57 Stage 58 Stage 61 Stage 60 Stage 64 Stage 67 Stage 68
A partir d'août 1943, ce sont les Britanniques qui commencent à prendre en charge eux-mêmes la formation des volontaires qui sont alors dirigés vers Hardwick . Ce stage dure une quinzaine de jours puis est ensuite suivi du stage Para à l'ecole des TAP Britannique de Ringway ou les Français reçoivent le Brevet Britannique
Comme l'a dit Patrick : Il est censé être remplacé a partir de 1943 par le Brevet parachutiste FFL .
Voir certaine photos du Caporal Emile BOUETARD
http://pagesperso-orange.fr/FrancoisSouquet/page4.html
Le Général SOSABOWSKI ( Colonel à l'époque ) en 1942 , remettant le Brevet Para Polonais aux membres des FAFL .
Le Capitaine François Coulet a reçu lui le Brevet Polonais N° 1681 durant le stage N°45 .
Stage à Ringway du 3 au 15 octobre 1942. Brevet Polonais délivré le 6 novembre 1942 .